TNP Villeurbanne a fait appel au Groupe Com’Unique pour la réalisation de plusieurs campagnes publicitaires. Grâce au covering du Monoprix de Cordelier et aux sous-bocks publicitaires, le Théâtre National Populaire a su booster sa notoriété. Carine Faucher-Barbier, responsable de la communication pour TNP Villeurbanne, nous donne plus d’explications sur ces campagnes.

Le Théâtre National Populaire, un lieu culturel centenaire  

Fondé le 11 novembre 1920 au sein du Palais du Trocadéro à Paris, le Théâtre National Populaire sera ensuite transféré à Villeurbanne en 1972. Après cela, il faudra attendre 2011 pour que le théâtre inaugure ses nouveaux bâtiments.

Haut lieu de la culture depuis 100 ans, le TNP propose aujourd’hui de nombreux spectacles de qualité accessibles à tout type de public. Des pièces célèbres, classiques, dramatiques ou encore humoristiques, il y en a pour tous les goûts !

Depuis janvier 2020, Jean Bellorini en est le directeur et revendique une maison ouverte à tous où priment la transmission et l’échange.

Le regard de Carine Faucher-Barbier, responsable de la communication du TNP

À la tête du service communication, Carine Faucher-Barbier s’occupe de gérer le budget de son département, mais également de faire le lien entre la direction et les graphistes.

Votre métier de responsable communication

Pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel ?

Suite à une formation en commerce international et en communication, j’ai commencé à travailler en agence de communication, mais cela ne m’a pas réellement plu. Il me manquait l’aspect culture, j’ai alors décidé de suivre une formation spécialisée dans le monde culturel.

J’ai ensuite travaillé pendant dix ans comme chargée de production et communication pour plusieurs compagnies de théâtre, de cirque et de danse. 

J’ai continué sur un poste de responsable communication et relation presse aux Subsistances, qui est un lieu culturel de diffusion et de production artistique à Lyon. J’ai œuvré là-bas pendant une dizaine d’années puis, j’ai décidé de travailler à nouveau comme chargée de communication à l’Institut d’Art Contemporain de Villeurbanne avant de me rendre compte que ce n’était pas un choix artistique qui me correspondait. J’ai ensuite postulé au TNP en 2016 où je suis actuellement responsable de la communication.

Quels sont les enjeux de votre métier au TNP ?

Notre principal enjeu est de fidéliser notre public. Il y a quelques années, nous avons fait une enquête auprès de notre auditoire. Il y a un noyau du public lyonnais qui est très mobile mais pas extensible. 

La moyenne d’âge de notre public se situe autour de 50 ans. Ce sont des personnes qui viennent 4 à 5 fois dans l’année. Cependant, nous sommes sur un public d’habitués plutôt vieillissant donc nous devons nous réinventer en matière de communication. 

Sur le jeune public, c’est-à-dire les 20 à 40 ans, les personnes doivent venir 1 ou 2 fois dans la saison. C’est un public qui ne s’abonne pas et qui ne porte pas réellement d’intérêt au choix du lieu dans lequel ils vont se rendre. C’est là que la communication devient pertinente, même si c’est surtout la programmation qui va être décisive.

La communication autour de votre théâtre

Sur quel pilier basez-vous votre communication ?

Aujourd’hui, nous avons une nouvelle direction à la tête du TNP, ce qui signifie que nous avons également une nouvelle charte graphique ainsi que de nouveaux enjeux. 

Nous nous appuyons beaucoup sur l’histoire centenaire du théâtre dans notre communication. En plus d’être un centre dramatique national, nous sommes une maison de création, de direction et de production. Donc on crée puis on diffuse. 

 Nous communiquons aussi sur la renommée de notre directeur qui est un véritable artiste. Jean Bellorini est le metteur en scène de spectacles qui vont se jouer dans la France entière et même à l’étranger. Un des piliers artistiques, c’est la transmission et le travail avec la jeunesse.

Quels supports privilégiez-vous dans vos plans médias ?

Je pense qu’il est important de trouver un bon équilibre entre la partie print et la partie web.

Pour la partie web, nous cherchons à réaliser un ciblage très précis. Pour cela, nous faisons beaucoup de campagnes d’emailing ciblées auprès de fichiers spécifiques. Les logiciels de billetterie avec CRM tels que Secutix, Rodrigue ID campaign et Arenametrix nous aident aussi. En fait, nous nous appuyons sur les différents outils de communication qui existent.

Pour ce qui est du print, c’est vrai que c’est plus compliqué avec la crise sanitaire. Nous nous posons même la question de réduire nos dépenses sur ce support. En fait, nous cherchons le meilleur moyen de garder un lien avec le public en ce moment. Actuellement, c’est vrai que nos choix se tournent plutôt vers le digital.

 

sous bocks
TNP Com'unique

Du Monoprix au Théâtre National Populaire

En quoi consistaient vos campagnes publicitaires avec le groupe ?

Pendant longtemps, nous avons eu recours au covering du Monoprix de Cordeliers (au moins 3 saisons). Cependant, la nouvelle politique de la ville et de la Métropole de Lyon en matière de taille des supports publicitaires a réduit la surface du covering et nous avons perdu l’aspect événementiel et imposant des campagnes précédentes.

Il nous arrive de nous tourner vers d’autres supports comme les sous-bocks publicitaires pour toucher une cible plus éloignée du TNP. C’était notamment pour le spectacle de Maxime Mansion dont le sujet traitait des migrants et invitait des musiciens de métal hardcore sur scène. Pour toucher une cible plus jeune et adepte de ce type de musique, nous avons souhaité communiquer dans les bars avec ce support original. 


À une époque, nous avions même réalisé des sets de table pour promouvoir un événement du TNP dans les restaurants de Villeurbanne.

Pourquoi choisir un support print à l’ère du digital ?

Quand nous faisons une campagne d’abonnement avec 75 000 places à vendre, c’est un élément fort pour le TNP. Cela veut dire 10 000 abonnés ; 6 000 individuels et 4 000 scolaires. C’est donc un enjeu crucial en termes de communication où il faut beaucoup communiquer sur la période de juin à septembre.

Le covering sur la façade du Monoprix offre de la visibilité pour les piétons comme pour les automobilistes. Le covering était sur la partie haute et sur la partie basse, donc c’était vraiment apparent dans le quartier.

Comment avez-vous connu le Groupe Com’Unique ?

Ma relation avec Com’unique est antérieure au TNP. J’avais déjà travaillé avec Fabrice Poncept lorsque j’étais aux Subsistances de Lyon. J’ai toujours été satisfaite de nos actions communes. Nous avions notamment travaillé à la création de sous-bocks publicitaires.

Quels retours sur investissement ?

Il est impossible de le mesurer pour notre campagne de covering Monoprix. En revanche, des codes promos placés sur les sous-bocks nous ont permis de suivre l’efficacité de cette campagne-là.

 

“Les sousbocks publicitaires sont un support vraiment original pour toucher une cible parfois éloignée

du théâtre.”

Ce dispositif de sous-bocks publicitaires vous intéresse ?