Après avoir réalisé plusieurs campagnes publicitaires avec le Groupe Com’Unique, Les Derniers Couchés ont décidé de recommencer l’expérience fin 2019 afin de promouvoir localement les dates de leurs spectacles vivants. Laurent Pierson, chargé de communication au sein de l’entreprise, nous en dit plus sur cette campagne.
Les Derniers Couchés, organisateur de spectacle depuis 13 ans
Spécialisée dans l’organisation de concerts et spectacles dans toute la région Auvergne-Rhône-Alpes, la société Les Derniers Couchés est physiquement présente à Clermont-Ferrand et à Lyon.
La société s’occupe de gérer la coordination des prestataires, la commercialisation des billets, mais également la promotion locale des événements culturels.
De Rammstein au Groupama Stadium à Lyon, au Gospel pour 100 voix à l’Opéra de Vichy, Les Derniers Couchés organisent divers événements aux thèmes et aux superficies variées.
Le regard de Laurent Pierson, chargé de communication
Responsable communication chez Les Derniers Couchés depuis plus de 13 ans, Laurent Pierson s’occupe de la promotion locale des différents événements organisés.
En septembre et novembre 2019, il fait appel au Groupe Com’unique pour la réalisation de deux campagnes régionales d’affichage publicitaire sur le Monoprix de Cordeliers à Lyon.
Votre métier autour de la communication
Pouvez-vous nous décrire votre parcours professionnel ?
J’ai toujours été passionné par la musique et les concerts, mais également par tout ce qu’il se passe derrière. Très jeune, j’allais aider à ramasser le matériel en fin de spectacle et je faisais aussi un peu de promotion de concert.
C’est à ce moment-là que j’ai compris que je voulais travailler dans ce milieu et j’ai orienté mes études en fonction. J’ai donc obtenu un master management et carrière d’artistes en 2005.
J’ai ensuite commencé par travailler avec pleins de jeunes groupes indépendants jusqu’à atteindre l’organisation de concerts plus importants en termes de renommée et de superficie des salles. Aujourd’hui, je suis vraiment heureux, et surtout, je me sens vraiment chanceux d’avoir pu en faire mon métier.
En quoi le métier de chargé de communication varie par rapport à vos expériences précédentes du monde du spectacle ?
Être chargé de communication n’est pas si éloigné du fait de ranger les câbles après les concerts. Tout le monde touche un peu à tout, nous sommes interdépendants, mais chacun avec des responsabilités différentes. Il m’est même arrivé de faire la billetterie les soirs de spectacles. On garde en tête qu’on est là parce que ça nous fait plaisir de voir des gens heureux dans une salle.
La communication autour de vos services
Vous êtes beaucoup impacté par la crise sanitaire, comment va votre activité en ce moment ?
Effectivement, nous sommes totalement à l’arrêt et nous avons peur d’une reprise longue sur la durée. J’ai le sentiment qu’il y aura un retour à la normale pour la plupart des gens d’ici septembre 2021, mais pas de reprise commerciale pour nous avant janvier 2022.
Vous savez, nous commençons à obtenir une marge lorsqu’une salle est pleine à plus de 80%. Donc si on nous propose d’ouvrir à moitié, nous savons déjà que nous travaillons à perte.
Cela doit donc être compliqué pour votre budget de communication. Vous communiquez quand même pour les futurs spectacles ?
Effectivement, nous n’avons aucun budget promo pour l’instant. Cependant, on commence à organiser de nouveaux spectacles, comme L’Impératrice prévu en février 2022, qui ont une chance de se jouer. On annonce la date, on vend des billets, c’est positif, mais nous ne sommes pas encore rentrés dans un cercle vertueux de communication. Il va falloir que ces spectacles-là génèrent de l’argent pour avoir de nouveau un budget de communication.
Promotion de concerts grâce à affichage publicitaire, un duo gagnant
Fin 2019, Les Derniers Couchés ont choisi le groupe Com’Unique pour promouvoir localement les dates de leurs spectacles vivants.
Comment avez-vous connu le Groupe Com’Unique ?
Nous avons déjà fait plusieurs partenariats avec eux, notamment avec le réseau Promopiéton. Celle de Monoprix était prévue depuis longtemps et nous en avons été très contents.
Même en temps normal, nous avons un budget de communication très serré. Celui-ci est compris entre 1 000 et 3 000 euros par spectacle, mais 80 % part dans les outils développés en interne comme l’affichage ou le trackage.
En fait, on a deux casquettes : celle du client de Com’Unique, mais aussi celle de la structure qui propose des services similaires à ce que fait le groupe (nous avons notre propre réseau d’affichage de proximité).
Mais même si on privilégie les opérations en interne, nous avons décidé de faire appel au groupe Com’Unique pour démultiplier nos campagnes et obtenir de meilleurs résultats.
Pourquoi choisir un support print à l’ère du digital ?
En réalité, nous faisons très peu de communication en ligne. Nous avons seulement un community manager qui s’occupe de nos réseaux sociaux et nos followers, mais nous achetons très rarement de l’espace web.
Le digital est géré directement par les producteurs au niveau national. Nous nous occupons seulement de la communication régionale et Internet n’est pas très pertinent pour cela. Ce n’est pas vraiment adapté à notre activité.
En quoi consistait votre campagne publicitaire en 2019 ?
Avec cette campagne, nous n’allons pas aller chercher une cible particulière, au contraire, nous pouvons même dire que nous “déciblons”. C’est vraiment de l’information de masse. Communiquer à Monoprix, dans un supermarché à la fin de l’année, c’est stratégique. Nous voulons aller chercher une population qui sort peu et qui recherche des idées cadeau pour Noël.
Si vous ciblons trop, cela ne va pas marcher. Par exemple pour un spectacle de Gospel, cela ne sera pas pertinent d’aller dans une église puisque, soit ils auront déjà leurs billets, soit ils préféreront les événements plus petits, plus authentiques.
Quels retours sur investissement ?
C’est très difficile à quantifier, et encore plus dans la situation actuelle. Beaucoup des spectacles promus sur la campagne d’affichage ont été reportés. Cependant, nous ne regrettons pas la communication effectuée.
Nous avons arrêté de vendre des billets, mais nous avons effectué très peu de remboursements. Les clients ont gardé leurs billets pour y aller plus tard. Donc la communication qui a été faite ne sera pas perdue.
“Nous avons décidé de faire appel au groupe Com’Unique pour démultiplier nos campagnes et obtenir
de meilleurs résultats.”
Le réseau d’affichage Promopiéton vous intéresse ?